Et si cette année, vous viviez un repas de Noël sans l'inévitable sensation d'explosion ? Ces moments où l'on sort de table avec la sensation d'avoir trop mangé, c'est un classique. Chez vous, ça ressemble à quoi ?
L’apéro démarre avec des toasts et quelques gâteaux apéritifs. Ensuite, viennent le foie gras, le saumon fumé, les huîtres… Puis, une volaille de saison farcie, des marrons, les fameux légumes "de bonne conscience". On enchaîne avec le plateau de fromages, souvent accompagné de débats passionnés sur la découpe. Enfin, la bûche trône en reine sur la table, parfois plusieurs versions pour satisfaire tout le monde. Et comme si ce n’était pas suffisant, chocolats et mignardises viennent conclure ce festin.
Résultat : en quittant la table, vous rêvez presque d’une sieste digestive sous le sapin. Mais si, cette fois, vous faisiez autrement, manger sans culpabilité ?
Les repas de Noël ont longtemps été pour moi synonymes d’excès et de culpabilité. Entre les traditions familiales, les tentations en cascade et l’envie de faire plaisir à tout le monde, il n’était pas toujours simple d’écouter mes vrais besoins. Mais depuis que je me concentre sur le plaisir et l’écoute de mes sensations, j’ai découvert qu’il est possible de profiter pleinement de chaque bouchée sans cette sensation d’inconfort en fin de repas.
En tant qu’hypnothérapeute spécialisée dans la relation à la nourriture, je vois souvent les mêmes pièges : manger par habitude, par pression sociale ou par peur de manquer. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des astuces simples pour transformer vos repas de Noël en une véritable source de joie et de légèreté. Voici comment faire.
Conseil 1 : Allégez le repas qui précède
Si vous prévoyez un gros repas pour le soir du 24 ou le midi du 25, optez pour un repas léger avant, comme une soupe ou une salade le midi du 24, ou un petit-déjeuner simple le matin du 25. Mieux encore, écoutez votre corps : si vous n’avez pas faim, inutile de vous forcer à manger. Pas de faim =pas de besoin. Simple, non ?
Conseil 2 : Visualisez l’ensemble du repas et… l’après !
Si c’est vous qui recevez, vous connaissez déjà le menu. Si vous êtes invité, demandez à votre hôte. Non seulement cela montre votre intérêt, mais cela vous aide à prioriser vos envies. Pour moi, par exemple, les chips passent souvent à la trappe ce jour-là. Je préfère garder de la place pour la bûche !
Et pensez à l’après-repas : pourquoi ne pas prévoir une petite marche digestive, une tisane ou un moment convivial qui ne tourne pas autour de la nourriture ? Cela prolonge l’esprit de fête tout en douceur.
Conseil 3 : Libérez-vous des régressions familiales
Vous savez, cette dynamique où l’on redevient un enfant devant ses parents ou sa famille ? Parfois, on se laisse resservir juste parce qu’on n’ose pas dire non, ou parce qu’on ne veut pas froisser.
Avouez, il y a toujours tonton Bernard ou Mamie Thérèse qui insiste : "Mais prends-en encore, on va gâcher !" Rappelez-vous une chose : gâcher votre confort, c’est aussi du gâchis. Vous avez le droit de dire "non, merci", même avec le sourire. Votre bien-être compte aussi. Je reviendrais peut-être la dessus dans un autre article car c'est un sujet à part entière.
Conseil 4 : Faites du plaisir une priorité et manger sans culpabilité
Noël, c’est le partage, la joie, et surtout le plaisir. Mais soyons honnêtes : il est où le plaisir quand on a l’impression que son estomac n’a plus de place et que son œsophage devient un garde-manger ?
Soyez indulgent avec vous-même. Vous mangerez peut-être plus que d’habitude, et c’est normal. Mais si vous écoutez vos envies, si vous prenez le temps de savourer chaque bouchée sans culpabilité, vous profiterez du repas avec légèreté et plaisir. Et c’est ça, le vrai cadeau.
Pour conclure
Le repas de Noël, c’est avant tout un moment de partage, de joie et de plaisir. Avec ces quelques astuces, vous pouvez transformer ce moment en une expérience où légèreté et convivialité s’invitent à table.
Et si on faisait de cette année un Noël sous le signe du vrai plaisir ? J’ai hâte de partager d’autres astuces avec vous. En attendant, n’hésitez pas à me dire ce qui fonctionne pour vous ou à poser vos questions.
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